Uniformes, quelques détails (en construction):


I RESEARCH ALL INFO about Hindenburg line in south Arras sector :
If you have familly members who fought, passed, worked... in north of France, Hindenburg Line in south of Arras, Sensée sector close to Croisilles and villages around it during WWI, please contact me here.



Allons, pour ceux que ça intéresse, un peu plus dans le détail uniformologique, grâce à votre serviteur qui porte à merveille ces magnifiques uniformes :

NB : pour plus, ou d'autres détails, consultez les sites présents dans ma page "liens", inutile de répéter ce que d'autres ont déjà  très bien développé... ;o)

Lieutenant d'infanterie française avant 1914 :

Comme le montre cet uniforme, on se souciait peu du camouflage, effectivement, jusqu'en 1915, les officiers (comme les troupes d'ailleurs, avec leur pantalon garance) étaient équipés d'un pantalon rouge à liseré noir, il fut adopté en 1829 pour soutenir la production de garance naturelle. L'Alizarine qui est le produit colorant de la garance s'obtient par synthèse vers 1882,ce qui fait fortement chuter son prix. Cette teinture utilisée pour les pantalons militaires provient des usines allemandes : Badische Anilin und Soda Fabrik. Ils portaient également une vareuse noire avec les insignes régimentaires (59ème RI, au col) et grades, aux manches, grades de lieutenant, également rappelé par les deux liserés dorés sur le képi, lui aussi noir et rouge, ainsi que le numéro de régiment en métal.


    Il est équipé d'un sabre d'infanterie modèle 1822, d'une paire de jumelles, et de son revolver modèle 1892 rangé dans l'étui dit "jambon" en cuir noir. Noir, au même titre que tous les cuirs d'avant et début de guerre (je l'avoue, ceci n'est pas entièrement respecté sur ce manequin, petit à petit...).


Le Poilu 1916 :
Typiquement l'équipement porté lors de la bataille de Verdun, cet uniforme est le fruit de nombreuses modifications et beaucoup plus adapté au combat en comparaison avec ses prédécesseurs :
    Le casque adrian adopté durant l'été 1915 sur lequel l'insigne de l'infanterie (grenade fumante) est fixé, a lui aussi subi de nombreuses modifications durant le premier conflit, notamment, la couleur (gris, bleu, mat, brillant...) et la fabrication de la coque (soudée, rivetée, sertie...) ou de l'intérieur.
    La capote, la vareuse, et pantalon ont eux aussi du supporter de très nombreux changements, coloristiques : lors de l'entrée en guerre, les pantalons sont rouges garance, puis recouvert de bleu, velours marron... et finalement bleu horizon, mais également des changements dans la coupe : notamment pour la capote qui sera croisée sur la poitrine en 14, en 15 à simple boutonnage (par soucis d'économie de tissu), puis à nouveau à double boutonnage (par soucis de santé, les soldat souffrant du froid).
    Le brelage, sur lequel le ceinturon, les 3 cartouchières et baïonnette sont suspendus ne passera que du cuir noir au fauve (marron), même chose pour les cuirs de l'équipement (cartouchières, ceinture...) sans gros changement de fabrication.
    Les bandes molletières sont, elles aussi, en bleu horizon. Elles remplacent en 15 les petits guêtrons de cuirs noirs qui relient le brodequin au pantalon. Il s'agi d'une simple bande de tissu enroulée autour des mollets, qui se trouvera fort inconfortable à porter humides. Chez les Allemands, qui portaient normalement des bottes, équipèrent quelques troupes avec des bandes molletières, la raison? lorsque que le soldat rampait, il n'avait pas de terre qui rentrait dans ses chaussures contrairement à des bottes.
    Les brodequins, type réglementaire 1912, modifié en 16, puis de modèle 17 avec la tige plus haute.
    La baïonnette appelée Rosalie ou goutte de sang à une section quadrangulaire, son utilisation provoquait des entailles très difficile à refermer. Elle fût dans un premier temps (modèle 1886) fabriquée avec un quillon qui  avait la fâcheuse tendance à s'accrocher aux barbelés, d'où son élimination progressive par les soldats, pour ensuite n'être fabrique que sans quillon (modèle 1915). Le manche de la baïonnette pouvait être en cuivre, acier, maillechort ...
    Equipé également d'un fusil, soit le Lebel (1886) ou, comme ici le fusil Berthier (1916)
    L'as de carreau (sac à dos), lui, continent caleçon, mouchoir, lacets de rechange, une chemise, ouvre boite... accroché dessus, la toile de tente, des outils, un sceau à eau en toile, un plat pour quatre ou une gamelle Bouthéon, la gamelle individuelle...
    La musette contient divers autres accessoires, des rations et quelques objets personnels...
    Le masque à gaz, ici équipé du M2 autrement appelé "groin de cochon" remplace le tampon "T" et sera remplacé par l'ARS17 copié sur le masque allemand.
    La gourde, est passée en 1915 de 1 à 2 litres (la plus grosse contenance en comparaison avec Britanniques et Allemands) elle contenait généralement de l'eau, du vin, du café... ou un mélange des trois...elle est recouverte d'une toile bleue horizon assortie à la tenue.


L'officier Ecossais, des Argyll and Sutherland Highlanders (tenue de combat début du conflit) :
    Lors de l'entrée en guerre l'uniforme des officiers britanniques est relativement différent des troupe, les insignes sont de matières et de formes différentes, la veste est elle aussi de coupe et de tissu très différents des hommes du rang.
Ici, ce captain porte le glengarry, bonnet noir à pompon rouge avec un liseré à damiers blanc et rouge, symbolisant la "Thin Red Line" en rapport à la bataille de Balaklava du 18 Octobre 1854 durant la Guerre de Crimée, où les hommes du 93rd Sutherland Highlanders (qui composerons avec le 91st Argyllshire Highlanders, en 1881, les Argyll and Sutherland Highlanders), vêtu de rouge et de blanc ont repoussé en se disposant en quinconce sur une ligne, les troupes de cavalerie russe. Le casque n'apparaîtra pour toutes les troupes Britanniques qu'en 1915 (détails supplémentaires sur les casques).
 
    La veste est identique aux modèle officier anglais, à la différence que les pans sont retaillés pour pouvoir porter le sporran (petite sacoche, pas portée au combat) il est remplacé ici par la housse de masque à gaz (premier modèle dit "cagoule")
    Grades de captain aux manches, boutons et insignes (capbagde) des A&SH, avec un emblème qui est issue de la combinaison de l'insigne du 91st (une tête de sanglier) et du 93rd (un chat) avec les inscriptions : "NE OBLIVISCARIS" et "SANS PEUR" qui sont respectivement les devises du 91st et du 93rd.
    Le kilt au tartan (couleurs) peut différent de celui des Black Watch, est en fait un dérivé du Campbell vert foncé à lignes noires.
    Il porte avec lui un livret d'entraînement.
   
L'officier Ecossais, des Argyll and Sutherland Highlanders (tenue de combat adoptée 15-18) :
    Comme les troupes anglaises, les Ecossais seront équipés casque Brodie dit "plat à barbe" par sa forme plate. Celui-ci, subira (au même titre que l'Adrian) quelques modifications, notamment, l'adjonction d'un jonc sur toute la périphérie du casque, ceci pour éviter de se blesser en tombant sur son casque ou en se croisant dans les étroites tranchées (plus d'infos sur les casque britanniques).
    Concernant les officiers, au combat, l'équipement va subir quelques changements, en effet, très rapidement après de début de la guerre, les officiers vont chercher à "se fondre dans la masse" pour simplement éviter d'être visés les premiers dès la sortie des tranchées. Les grades brodés, très voyant au niveau des avant bras, seront remplacés, sur les épaules par des tips (grades métalliques), généralisation en 1917. Ensuite, toujours dans le même esprit de "camouflage", et devant la faible puissance de feux du revolver Webley (6 coups), les officiers se mettent à porter le fusil SMLE plutôt que l'arme de poing. Certains irons même, jusqu'à porter le brelage web P08  sur la même tunique (patern 1907) que les troupes avec juste les tips aux épaules.
    Sur le kilt, on porte un couvre kilt en toile kaki, sur lequel on trouve une poche à pansements faisant office de sporran.
    Le camouflage se généralise jusqu'aux pieds, les fausses chaussettes rouges et blanches sont remplacées par un modèle identique mais kaki, chaussures (plus hautes) et chaussettes sont reliées par une bande molletière courte de même couleur.
    Contre les gaz, notre officier utilisera sont masque : SBR pour Small Box Respirator développé en 1916.
    Au niveau des accessoires, notre homme porte un sifflet 1916 et un dictionnaire français/anglais. Dans la chaussette, il a rangé sa cuillère, pourquoi? question de simple commodité, et de rapidité lorsqu'une courte occasion de se restaurer se présentait, il n'était pas nécessaire de fouiller dans son sac pour trouver ses couverts, ils étaient à porté de main.
    Comme accessoire, ici, il utilise sont quart en tôle émaillée blanc à liseré bleu (diverses couleurs sont possibles : blanc, gris, marron...) pour boire son thé.



L'officier Ecossais, des Argyll and Sutherland Highlanders ("tenue de sortie", parade) :

    Avec son uniforme "de sortie" (c'est à dire avec quelques accessoires porté généralement lors de parades) ce captain des Argyll and Sutherland Highlanders porte son casque, d'autres couvre-chefs sont également portés par les troupes originaires d'écosse : le tam'o shanter, le glengarry ou encore le balmoral, au départ, même au combat, puis, avec l'apparition du casque en 1915, uniquement hors des tranchées de premières lignes. Naturellement, au repos, à l'arrière, on préférera porter des couvres-chefs plus léger que le casque.

    Naturellement, cet officier sort avec sont sporran en blaireau. Ce modèle est uniquement porté par les officiers et NCO (NonCommissioned Officers, qui eux portent ce sporran avec une ceinture blanche contrairement aux officiers qui utilisent une ceinture noire) des A&SH est appelé "swinging six" du fait des 6 "glands" (tassels) en crin de cheval qui balancent lors de la marche. Le sporran à une utilité esthétique, mais aussi pratique : il sert également à porter un peu de monnaie, mais aussi et surtout à éviter que le kilt ne se lève en cas de grand vent. Certains documents photographiques montrent que le sporran était, au départ, même utilisé avec l'équipement de combat ce qui n'a apparemment pas été longtemps le cas.
    Il porte aussi ses fausses chaussettes (ou faux bas) rouges et blanches, ainsi que divers accessoires propres aux officiers : montre à gousset, gants, swagger-stik (sorte de cravache) marqué de l'insigne des A&SH.

Détail du swagger-stik :
 

Mais aussi le couteau typiquement écossais appelée Black knife, Sgian Dubh en gaélique (couteau noir) glissé dans la chaussette. Egalement une gourde en aluminum recouverte d'une toile kaki, son revolver Webley, et un masque à gaz type SBR (1916), ou encore une musette.

Petit détail au niveau du casque, la jusgulaire est portée à l'arrière du crâne lorsque qu'il est porté ailleurs qu'en première ligne, en première ligne, la jugulaire est posée sur le menton, et non pas sous la machoire, juste pour éviter de se faire étrangler si le casque est arraché.

    

Le soldat d'infantrie US :



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