Lorsqu'on avance et qu'on laisse derrière soit la partie "artillerie" on trouve un secteur plus orienté mortier, gaz et caisses à munitions. Durant les batailles successives d'Artois quantité de mortiers ont été utilisé. Contrairement au canons à longue portée, le mortier tire en hauteur : la portée est plus courte mais la trajectoire en cloche du projectile lui permet de passer par-dessus certains obstacles (butes, tranchées...) et de toucher l'ennemi se trouvant derrière. L'un des premiers modèles et certainement un des plus connu : le crapouillot français. En fait dans ce type d'objets on ne trouvera que du matériel anglais et allemand, les Français ne s'étant pas battus dans mon secteur.

Les mortiers :
        Du coté britannique, on trouve au premier plan à gauche de la photo ci-dessus le tube d'un mortier à gaz "Livens" capable de lancer des cartouches de gaz (visible en bas à gauche de la photo) au sein même des tranchées allemandes. Ce matériel a été très utilisé en Artois.

Un peu plus loin (au premier plan sur la photo ci-contre),  une bouteille allemande de gaz chloré, la bouteille était simplement ouverte et le gaz emmené au grès du vent. C'est ce système qui à été utilisé à Ypres lors de la première utilisation des gaz de combat le jeudi 22 Avril 1915. Au sol, les trois sphères sont également des obus de mortiers, explosif ceux là : "Plum-pudding" ou "Tofee-Apple". La queue de l'engin est placée dans le tube du mortier pour le lancement. Rempli de 5,150 Kg d'explosif, cet obus était destiné à disloquer les réseaux de barbelés très présents devant la Ligne Hindenburg. Couché également au sol, en forme de rouleaux à pâtisserie, les mortiers "Stokes" explosifs, les deux plus gros modèles (un est ouvert) sont également des mortiers "Stokes" mais à gaz. Debout, une bombe d'avion? non! également un obus de mortier britannique. Les ailettes sont là pour que la pointe du projectile reste vers l'avant pour que la percussion se passe bien.

Quelques détails supplémentaires sur les munitions Ensuite, posées sur une cale de canon, trois projectiles de "Granatenwerfer" allemand, également appelées par nos soldats "tourterelles" car une fois lancées elles produisaient un bruit s'apparentant au vol de ces oiseaux.

Quelques détails supplémentaires
Comment les reconnaitres

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Les caisses :
Caisses pour obus, cartouches, matériel divers et varié...ici, ouverte, une caisse pour lanceur de ganatenwerfer, je n'ai pas le lanceur mais je ne désespére pas...



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Dans le même coin de "musée" une pièce de char britannique (partie avant) retrouvée dans mon secteur :



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